jeudi 16 juillet 2015

mi-étape

À l’arrivée…

Eh bien, 16 juillet, nous devons envisager avec force larmes, gros motons, énormes regrets et deuil indescriptible, de nous séparer des deux cinquièmes de notre groupe. Tul et Talí doivent en effet retourner à leurs occupations, leurs enfants et leur routine. Ils nous manqueront beaucoup – et, je l’espère, nous à eux aussi, un peu. Leur humour, leurs sarcasmes, et leurs talents culinaires laisseront un grand vide dans nos esprits et nos estomacs. Mais, hélas, la conciliation travail – vie n’est pas encore au niveau d’une civilisation humainement acceptable.
Don Godón et nous poursuivons quelques temps notre périple, pour des raisons familiales inévitables… mais, un jour, forcément, nous reviendrons, et ferons entre amis un banquet digne des albums d’Astérix, encore que je ne sois pas certain de trouver du sanglier.
Nous avons visité, pieusement, deux monastères cisterciens, nous avons vu de beaux paysages, dégusté force bières bien fraîches servies par des jeunes filles toutes plus accortes les unes que les autres, et profité de l’hospitalité catalane qu’il ne faudrait pas critiquer en ma présence sans protection adéquate.
Nous ne saurions célébrer à sa juste valeur l’aide et la gentillesse des Guixa-Font, qui nous ont traités comme nous ne saurions le mériter, ni celle des La Marnierre qui nous ont reçus, guidés, aidés comme nous n’aurions pu l’espérer. Si le pays est magnifique, les gens qu’on y trouve ne sont rien moins qu’attachants.
Et puis, il faut l’avouer, on s’en est mis jusque là. De bonnes choses à manger (et saines), de bonnes choses à boire (peut-être un petit peu moins), et du beau temps pour s’en souvenir durant l’hiver canadien.
Le propriétaire, Moïse, s’est montré très accommodant. Nous lui avons cassé une assiette et quelques verres, mais il ne compte cela pour rien. Deux fois, il est venu s’assurer que tout allait bien et son associé est venu nettoyer la piscine, qui est impeccable. Nous passons notre dernière journée ensemble, puis nous irons, demain dès potron-minet, qui à l’aéroport de Barcelone, qui – mais un peu  plus tard – vers le nord-ouest, chez ma sœur, en passant par la Navarre.
Après, on verra.



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