samedi 19 septembre 2009

La saga des chats

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Le maternage des félins est parfaitement licite. Mais…

Les harets 



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Un chat “haret”, c’est un chat domestique retourné à l’état sauvage. Par extension, ce sont aussi ces chats qui, bien qu’ils aient domestiqué une famille d’humains, errent çà et là en déposant un peu partout chez les voisins qui n’ont rien demandé des urinoirs en gratouillis judicieusement placés là où l’on essaie de faire pousser quelque chose dans un sol ingrat, et des « laissers » gluants et fort olfactifs là où l’on passe. 


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Un vrai plaisir. 


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Il y en a même qui, ornés de leur collier tout neuf, viennent prétendre avec force miaulements qu’ils ne sont pas assez nourris, ce que dément leur silhouette. 

Je n’aime pas particulièrement les chats, ou du moins je n’en ai jamais goûté, que je sache. Je n’en ai pas, et je ne vois pas bien pourquoi je devrais subir ceux des autres. Or ces choses – je parle des chats – sont assez difficiles à décourager. 
On pourrait bien demander à leurs humains de restreindre leurs divagations, mais a-t-on déjà vu un humain avoir la moindre autorité sur un chat ? 


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Quant à nos autorités municipales, je les saisirais volontiers du dossier, mais à part édicter un règlement impossible à appliquer, qui ne pourrait donner lieu qu’à des amendes imposées aux esclaves desdits félins, que feraient-ils ? Ça fournirait des revenus à la ville mais ne résoudrait pas le problème.
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Le hic, c’est que ces bêtes démoniaques ont persuadé leurs humains qu’il est parfaitement légitime de vivre chez eux sans obéir à aucune espèce de règlement, et d’aller imposer leur présence à ceux qui n’en veulent pas.
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Je ne demanderai pas qu’une commission d’enquête débatte des accommodements déraisonnables accordés à la minorité féline, l’opinion publique est trop peu sensibilisée à cette sorte d’invasion domiciliaire pour que les media s’en saisissent et que les populations se passionnent pour ce miaulant problème. D’ailleurs, nous avons eu notre dose de débats oiseux qui grèvent les budgets sans aucun résultat. 

Aussi suis-je profondément déprimé devant l’absence évidente de toute solution à cette pollution quadrupède et, ne seraient les lourdes taxes qui font de la possession d’un chien un luxe prohibitif, je solliciterais bien l’assistance d’une forme de vie supérieure et dissuasive. 


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Heureusement la population des environs se diversifie. Peut-être un voisin compatissant me fournira-t-il un sort vaudou, ou un restaurateur asiatique une recette qui me permettra de me débarrasser de ces intrusions inopportunes. 


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Espoir…
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Je l’ai fait lire à une mémère à chat qui a beaucoup ri...
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Ensuite il y a eu la réponse courroucée de la dame qui aime les chats mais pas l’humour.
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OPINION DU LECTEUR : Des solutions aux chats
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À la suite de la parution du texte « Les harets » paru dans la dernière édition de La Revue, j’ai décidé de réagir au texte de M. T
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Tout d’abord, j’aimerais vous dire à quel point j’ai été déçue que mon journal de quartier publie ce texte. Je respecte la libre opinion, mais quand l’auteur va jusqu’à souhaiter que des chats finissent chez des restaurateurs chinois, il y a un pas. Ce texte m'a fait bouillir… Que des gens soient frustrés d’un problème, je peux comprendre, mais bien qu’il y ait ces solutions hyper faciles telles que jets d’eau, pelures d’orange, et j’en passe, il s’agit d’abord et avant tout de respect pour la vie animale, de cohabitation et de tolérance, qui semblent manquer tristement.
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Bientôt on s’impatientera des oiseaux, des écureuils, etc. Aux gens qui s’insurgent devant des problèmes de faune, il faut se rappeler que l’on empiète sur leur terrain et non le contraire. Il y a des manières pacifiques de cohabiter (la SPCA offre entre autres, dans ses dépliants, des solutions bien concrètes pour cohabiter avec la faune urbaine. Il existe également des programmes de stérilisation à la base pour les chats errants). En fait, des solutions respectant le tout le monde existent. Ce texte ne fait que perpétuer l’intolérance. Et pour ceux qui sont incapables de vivre là-dedans, je conseille fortement un condo au dixième étage.
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A. L. - Terrebonne
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Puis j’ai répondu ça : 
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Ne criez pas haro. 
Réponse à Mme A. L.
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Dans le numéro de « La Revue » daté du mercredi 15 juillet 2009, en page A-21, une madame A. Lamy répond au petit billet que j’avais envoyé au journal.
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Elle est offusquée. Je pense que c’est une méprise. Voici pourquoi.
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Ce texte, qui se voulait ironique - et a été compris comme tel par les personnes auxquelles je l’ai fait lire – dénonce un problème tout à fait véritable, à savoir l’errance des chats domestiques que leurs propriétaires ne surveillent pas comme ils le devraient.
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La Revue a décidé de le publier, parce que c’est l’été, parce que l’actualité est un peu moins fournie, parce qu’il y avait de la place et parce que, à l’instar de Madame A. Lamy et de moi-même, elle valorise la liberté d’expression. La rubrique s’appelle d’ailleurs Opinion du lecteur.
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Il est d’autant plus surprenant que Madame A. Lamy suggère qu’on censure les opinions qui lui déplaisent.
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En Égypte les chats étaient sacrés, mais c’était il y a très longtemps, et très loin. Je n’ai pas l’intention de me laisser imposer ce culte-là, pas plus qu’un autre.
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Je ne sais pas si vous avez déjà mangé du chat, mais moi non, en tout cas pas que je sache. Le chat est un carnivore qui fouille parfois dans les déchets, ça ne me tente pas vraiment de savoir ce que ça pourrait goûter.
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Quant au respect pour la vie animale – et végétale – j’en suis un chaud partisan, et je regrette que le déboisement radical ait fait fuir la plupart des oiseaux qui nous visitaient naguère encore. Je ne m’insurge pas devant l’écureuil ou le tamia qui passent occasionnellement nous rendre visite, quant aux souris, j’avoue avoir pris des mesures pour les dissuader de s’installer dans la maison.
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Mais les chats n’occupaient pas les lieux avant l’arrivée des humains, et au contraire ils contribuent à réduire la diversité faunique. Vous considérez peut-être, Madame, que vous habitez chez vos chats, mais souffrez que je ne me sente pas obligé de supporter chez moi les chats des autres.
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Mon voisin, homme responsable s’il en est, possède un chat, fort civilisé d’ailleurs, qui n’a jamais déposé chez moi les petits cadeaux que je trouve presque quotidiennement dans nos légumes. Ce même voisin a aussi un gros chien et un petit garçon, qui ne m’ont non plus jamais causé le moindre désagrément. J’y vois comme une tendance, que j’appellerai respect d’autrui.
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Ce voisin-là fait preuve de civisme, et je l’en remercie. Je souhaiterais que ce soit le cas de l’ensemble du voisinage.
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D’une manière générale les gens se comportent plutôt correctement, là où je suis. Peu sont bruyants, peu s’adonnent à des activités désagréables pour les voisins. Bien sûr il y a le bruit et les odeurs d’essence des tondeuses, mais c’est l’un des inconvénient des banlieues résidentielles, on le tolère en ronchonnant un peu quand c’est à l’heure des repas pris dehors, sans demander que cela cesse. Au contraire, on les envierait presque d’avoir assez de gazon pour devoir le tondre.
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Presque.
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Quant aux solutions hyper faciles que vous mentionnez, Madame, je crains qu’elles soient un peu moins applicables ou efficaces que vous ne le pensez. Tout d’abord, je ne tiens pas à monter la garde armé d’un jet d’eau à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour dissuader les chats errants. Ensuite, les pelures d’oranges, nous les recyclons, et cela ne semble pas gêner du tout les chats qui sont venus y gratter.
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Ne serait-il pas plus logique de demander à ceux qui choisissent de posséder des chats, ou d’être possédés par eux, de les surveiller, de les garder chez eux, de ne pas les laisser aller n’importe où n’importe quand, bref de s’en occuper avec autant de soin que le font les propriétaires de chiens et les parents de jeunes enfants ? Avoir un animal, c’est en accepter la responsabilité, et non laisser des chats divaguer, au risque de se faire écraser par une voiture, de contracter des maladies graves comme le sida félin (on m’a dit qu’il y avait des cas en ville), de transmettre la toxoplasmose à des femmes enceintes – le risque n’est pas nul – ET d’importuner des voisins qui ne vous demandent pas de ne pas avoir de chats, simplement de les garder chez vous.
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Madame, je ne regrette pas de vous avoir fait bouillir en cet été froid et pluvieux, vous avez entièrement le droit d’avoir votre opinion et de ne pas aimer les miennes. En revanche, ce journal de quartier ne vous appartient pas, ni à moi, mais j’en suis lecteur – et contributeur – au même titre que vous, et je le remercie d’avoir publié mon billet ET votre réponse, ce qui était légitime dans les deux cas.
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Quant à la tolérance que vous exigez d’autrui en m’accusant d’intolérance, et au respect de la liberté d’opinion que vous dites avoir, je me permets de vous mettre en garde contre un petit mot aux lourdes conséquences. Ce petit mot est « mais ».
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J’ai trop souvent entendu des affirmations comme « Je ne suis pas raciste, mais… » ou « Je ne suis pas antisémite, mais… » pour que ma vigilance ne soit pas alertée quand ce “mais” suit une négation.
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Il n’y a aucune intolérance à désirer n’assumer que ses propres décisions et non celles des voisins. Ce n’est pas par pur sadisme que les autorités nous interdisent de faire trop de bruit à n’importe quelle heure, de brûler des pneus dans nos jardins, et autres activités qui débordent nos clôtures. Il arrive, parfois, que les règlements soient fondés.
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Quant aux chats, on m’a proposé une solution, à laquelle je recourrai peut-être si elle est admissible : il existe des pièges qui permettent de les capturer sans les blesser, et il existe aussi un organisme qui vient les récupérer pour les emporter… ailleurs. Je me renseignerai pour savoir si cela est légal et permis.
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Mais rassurez-vous, je n’en mangerai aucun.
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J’espère.
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Texte empreint d’une grande sagesse, d’une admirable correction et d’une éducation de qualité... mais venant de toi, cela ne m’étonne pas !
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Bonne soirée !
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ps: le truc que j’adopte afin que les, enfin, le chat du voisinage ne déchire pas les sacs poubelles lorsqu’ils sont mis en rue: du poivre ! Je saupoudre de poivre les sacs et il semble que nos amis félins ne le supporte pas de trop...
ps2: mes chats restent à l’intérieur et je souscris pleinement aux propos que tu tiens concernant les chats errants.
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Meilleurs sentiments de P
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Réponse par T à V Subject: la saga des chats
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> > ton article est très bien mais...
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> >
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> > J’en ai 4, de chats : tous stérilisés mais vivant à la campagne, je ne peux pas les enfermer toute la journée ! ils ont besoin de sortir, de faire leurs griffes sur le bois etc.
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> > Deux litières sont installées, ça ne les empêche pas d’aller faire leurs petits besoins là où mon homme vient de retourner la terre et de semer. Peut-être le font-ils chez les voisins ? je n’en sais rien mais que faire dans ce cas ?
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> > Nous allons même leur laisser un bout du jardin, mêlé de terre et de gravier pour être sûrs que ...
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> >
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> > ton article est très bien mais...
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> >
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> > je n’aime pas la comparaison avec les enfants
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> >
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> > mais bon, ce n’est que mon avis
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Chacun a droit à son avis :-)
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Mais si tu n’avais pas de chats, aimerais-tu trouver des « laissers » un peu partout dans TON jardin ? Aimerais-tu y trouver les chèvres du voisin, par exemple ? Ou ses furets ?
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La comparaison avec les enfants visait à évoquer la notion de responsabilité. On exige - avec raison - des parents qu’ils soient responsables de leurs enfants. Pourquoi pas de leurs animaux ?
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Les propriétaires de chiens sont tenus responsables en cas d’accident.
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Ici, la municipalité interdit de posséder certaines races de chiens, réputées agressives. Il faut dire qu’il y a beaucoup de jeunes familles, et beaucoup de jeunes enfants laissés plus ou moins à l’abandon par des garderies semi-clandestines. Si un chien bouffe un marmot, je suis sûr que ça fera des histoires.
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Donc, si des chats errent, il est légitime de les traiter comme les autres animaux errants, c’est à dire de les éliminer d’une manière ou d’une autre. Les empoisonner, les abattre, ou si possible les piéger et les donner à la SPA.
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Ton droit à posséder des chats ne m’impose pas de les avoir chez moi; et ta liberté de faire ce que tu veux chez toi n’a d’égale que la mienne d’en faire autant... . C’était l’idée générale.
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Je sais que les propriétaires de chats considèrent comme un droit acquis de laisser divaguer leurs animaux chez les voisins, mais si tu y songes un peu, on ne l’accepte d’aucune autre espèce ni d’aucune autre activité. La coexistence pacifique impse qu’on évite de trop déborder chez le voisin. On supporte les odeurs de barbecue sans rien dire - moi je ne déteste pas - et les réceptions bruyantes - ce n’est pas trop souvent - et les odeurs d’essence et le bruit infernal des tondeuses à moteur, précisément à l’heure du repas quand nous voulons le prendre dehors - ça, ça me dérange tout de même un peu... mais les crottes ce chats dans le jardin et les gratouillis dans les herbes fines, c’est systématique et permanent, sauf l’hiver.
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Alors, forcément, à la longue, on finit par en être un peu irrité.
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Note que, stérilisés ou non, ça ne me concerne que moyennement, dans la mesure où ce n’est pas à cette fonction physiologique précise que j’en ai. Cela dit, tu as eu raison de prévenir la pullulation.
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Réponse par V Subject: la saga des chats
ce n’est pas toujours évident de garder son chat chez soi : mes deux filles ont leur chat en appartement, là ça passe (et le chat ne s’amuse pas à escalader le balcon) ... mais dans une maison, où l’on rentre/sort (avec mes grands) sans arrêt, c’est impossible. En hiver, c’est différent : ils aiment la chaleur, le confort - ils ont chacun leur panier, leur couverture et tout le tralala :o)
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J’entends bien une de mes voisines taper dans ses mains quand l’un des miens passe la clôture (et j’aurai beau crier après eux, ils n’en font qu’à leur tête) ... et cela parce que soit ils vont boire l’eau qu’elle met pour les oiseaux, soit parce qu’ils en ont après les oiseaux. Mais c’est dans la nature du chat aussi : curiosité, chasse etc.
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Si les voisins sont ennuyés, ils les chassent : je vois bien que mon voisin de droite ne supporte aucun animal .. quand mes chats traversent leur pelouse c’est en rasant la haie et en allant le plus vite possible, tout ça parce qu’une dame âgée, installée un peu plus loin donne à manger à tous les chats du quartier (un tort d’ailleurs)
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Que faire aussi quand chez moi j’ai des petits « visiteurs » : les autres matous du quartier viennent jusque sur notre terrasse - je ne leur donner rien, mais je ne leur ferais pas de mal bien sûr et si ils devraient me laisser une « carte de visite » tant pis, c’est dans la nature, je ramasserais et c’est tout (ce n’est pas encore arrivé alors j’espère que les miens se contentent de notre jardin et de leurs litières.
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Adresse du message : http://scb.wallnet.be/forum/index.php?id=5291
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Réponse par T Subject: la saga des chats
> > ce n’est pas toujours évident de garder son chat chez soi : mes deux filles ont leur chat en appartement, là ça passe (et le chat ne s’amuse pas à escalader le balcon) ... mais dans une maison, où l’on rentre/sort (avec mes grands) sans arrêt, c’est impossible. En hiver, c’est différent : ils aiment la chaleur, le confort - ils ont chacun leur panier, leur couverture et tout le tralala :o)
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Tu as raison, ce n’est pas évident, mais cela n’interdit pas de poser la question et ne dispense pas de chercher des solutions.
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> > J’entends bien une de mes voisines taper dans ses mains quand l’un des miens passe la clôture (et j’aurai beau crier après eux, ils n’en font qu’à leur tête) ... et cela parce que soit ils vont boire l’eau qu’elle met pour les oiseaux, soit parce qu’ils en ont après les oiseaux. Mais c’est dans la nature du chat aussi : curiosité, chasse etc.
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Ici aussi il y avait des oiseaux. Il n’y en a plus guère. Les lotissements faits avec sauvagerie, le déboisage, le massacre de toute végétation ET la quantié de chats errants les ont fait fuir. J’aimais pourtant bien ça, les piafs.
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> > > > Si les voisins sont ennuyés, ils les chassent : je vois bien que mon voisin de droite ne supporte aucun animal .. quand mes chats traversent leur pelouse c’est en rasant la haie et en allant le plus vite possible, tout ça parce qu’une dame âgée, installée un peu plus loin donne à manger à tous les chats du quartier (un tort d’ailleurs)
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La méméritude à chat est à la fois un symptôme de problème social - l’isolement des vieilles filles malcommodes, surtout - et un problème en soi.
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> > > > Que faire aussi quand chez moi j’ai des petits « visiteurs » : les autres matous du quartier viennent jusque sur notre terrasse - je ne leur donner rien, mais je ne leur ferais pas de mal bien sûr et si ils devraient me laisser une « carte de visite » tant pis, c’est dans la nature, je ramasserais et c’est tout (ce n’est pas encore arrivé alors j’espère que les miens se contentent de notre jardin et de leurs litières.
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Donc tu dis qu’il faut subir sans réagir ?
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Réponse par V
> > Ici aussi il y avait des oiseaux. Il n’y en a plus guère. Les lotissements faits avec sauvagerie, le déboisage, le massacre de toute végétation ET la quantié de chats errants les ont fait fuir. J’aimais pourtant bien ça, les piafs.
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moi aussi : c’est rempli de mésanges et dernièrement nous avons pu admirer des hirondelles - mais je n’ose pas installer un nid (je n’ose plus, plutôt) car je connais mes « gugus », surtout les femelles qui sont de véritables chasseuses ! tous les jours je découvre une petite musaraigne qu’elles ont capturé et charcuté :o(
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> > La méméritude à chat est à la fois un symptôme de problème social - l’isolement des vieilles filles malcommodes, surtout - et un problème en soi.
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et va leur faire comprendre, à ces p’tites dames : la dame en question était une de mes clientes qui se faisait faire des pulls - j’allais les lui porter (elle ne sait quasiment plus se déplacer) et je savais que ma petite « chacha » allait chez elle tous les jours chercher sa tranche de jambon (qu’elle finissait par vomir ici : elle est gourmande mais n’est pas habituée) - j’ai failli aller déjà la trouver plusieurs fois pour qu’elle arrête, mais il suffit que je me remémore la façon dont elle parle de la visite des chats, de voir comme elle est heureuse de ce contact ... je reporte
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>> > > Que faire aussi quand chez moi j’ai des petits « visiteurs » : les autres matous du quartier viennent jusque sur notre terrasse - je ne leur donner rien, mais je ne leur ferais pas de mal bien sûr et si ils devraient me laisser une « carte de visite » tant pis, c’est dans la nature, je ramasserais et c’est tout (ce n’est pas encore arrivé alors j’espère que les miens se contentent de notre jardin et de leurs litières.
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> > Donc tu dis qu’il faut subir sans réagir ?
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non : sans réagir certainement pas - moi ça ne me dérange pas parce qu’habituée aux miens - si je devais avoir des cacas de chiens dans mon jardin je râlerais, c’est sûr aussi...
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J’éduque mes chats - du moins j’essaie - et je pense que si mes chats devaient faire des conneries chez mes voisins, on serait déjà venu me trouver. Mais ça ne me dérange pas de savoir que mon voisin use d’astuces, de répulsif pour éviter d’avoir mes chats chez lui : claper dans les mains suffit, ou asperger d’eau que sais-je mais leur faire peur - ils n’y retourneront plus, c’est certain - du moment que ces gens ne leur font pas de mal.
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On a beau mettre tous les obstacles, les chats les franchissent : le plus petit trou qu’il trouve, du moment que la tête passe, tout le reste passe !
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Réponse par T Subject: la saga des chats-
Les chats de ton voisinage sont alors beaucoup plus timides que ceux de par ici ! :-) Ou alors tu es beaucoup plus effrayante que moi.
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Non, faute de moyen de les décourager, et dans l’incapacité de leurs esclaves humains de restreindre leurs mouvements, le seul moyen c’est l’élimination.
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Donc, si ça marche, le piégeage et la déportation loin, loin - il y a ici une association privée qui s’en occupe.
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Si ça ne marche pas... trouver autre chose.

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